Avant de commencer cette partie, il faut savoir que mon parcours ne s’adapte pas forcément à tout le monde et qu’il y a sans doute mille et une autre façon de gérer sa vie et ses envies avant de partir.
Pour ma part, j’ai moins de 30 ans, pas d’enfants, pas d’attache. Tout peut sembler à première vue « simple ».
Comme beaucoup de jeunes de ma génération, je me base sur une seule plate-forme internationale pour trouver un nouveau travail ; LinkedIn.
C’est une source infinie d’offres en tout genre et ouvre le champ des possibles à nos ambitions.
Mon article pourrait donc s’arrêter là ; J’ai été sur LinkedIn, j’ai vu des offres qui m’intéressent, j’ai postulé, eu des entretiens et voila, le tour est joué.
Oui, mais non…
Alors clairement, avec du recul, c’est finalement la partie de mon installation qui est LA plus simple à faire, trouver un emploi. Surtout dans des secteurs comme le mien. C’est à dire la communication et la gestion de projet. Il y en a à foison ; dans les startups, les grands groupes, les agences, etc..
Par où j’ai commencé
Dans un premier temps, j’ai voulu tester ce que je valais. Surtout pour l’anglais & l’allemand !
Oui, chose importante que je n’ai pas précisé ; maîtrisez vos langues !
J’ai eu tellement peur, on peut le dire, de me lancer à nouveau à l’allemand. Ma langue d’enfance, non pratiquée depuis plus de 10 ans.. Mais aujourd’hui, je ne vaux plus rien la dedans.
Heureusement pour moi on va dire, je pratique l’anglais courant depuis deux ans. J’ai pu donc me concentrer sur les offres d’emplois en anglais dans un premier temps.
J’ai farfouillé les différentes annonces sur LinkedIn, postulé à certaines qui me paraissaient sympa, puis j’envoyais ma candidature.
Je n’ai pas eu énormément de retours, mais sur environ 10 annonces envoyées, j’ai quand même obtenu 2 entretiens. Les 2 en anglais.
Voila déjà un bon début dans cette nouvelle aventure !
La préparation des entretiens
Une fois que mon premier entretien était programmé, je me suis mise à fond dans la préparation de ce dernier. Renseignements sur l’entreprise, bien étudier la fiche de poste, préparer des exemples de mes missions, etc. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté.
Et bien, une fois cet entretien arrivée, ça s’est plutôt bien passé. J’ai senti que je n’allais pas forcément coller à leur recherche mais la barrière de la langue est assez vite tombée et avec mes petites notes j’ai pu rapidement être à l’aise. Déjà une bonne chose.
Ils ont été très indulgents par rapport à mon accent français et à mes petites bafouilles. Ce n’était pas parfait, loin de là, mais au moins j’avais l’impression d’avancer dans mes recherches et être utile à moi même pour atteindre mon rêve de partir.
Concernant le deuxième entretien, le feeling est mieux passé que pour le premier. Malheureusement pour moi, il y avait déjà quelqu’un en phase finale pour le poste mais mon profil les intéressais. La RH m’a proposé de me contacter si une autre offre se présentait.
J’ai tout de suite dit oui, mais en pensant au fond de moi que cette phrase je l’ai déjà souvent entendue et en règle général je ne reçois jamais de nouvel appel.
Mais pas cette fois. Quelques jours après j’ai reçu un e-mail de cette RH me proposant un autre poste très interessant dans la même entreprise.
Oui mais voila, entre temps, il s’est passé d’autres événements, et j’ai eu une nouvelle reflexion ;).
Le bon compromis
Attendez, attendez. Avant de commencer cette partie, je vais vous poser quelques questions que je me suis posée à moi même. Et c’est ce qui a fait toute la différence dans ce fameux choix de carrière
- Si j’obtiens un entretien, il ne s’agit pas d’un contrat expatrié et je serais livrée à moi même. Comment je vais faire pour m’organiser ?
- J’imagine qu’il y a une période d’essai. Je vais tout plaquer ici à Paris, pour partir. Imagine au bout de deux mois ils me disent ; Ca va pas le faire, on arrête le contrat ici..
- Est-ce qu’ils peuvent m’aider pour mon installation ? C’est pas simple comme changement quand même..
- Aie aie aie, il s’agit d’un CDI.. Est-ce qu’ils vont me laisser assez de temps pour me former ? Car en plus des missions en elles mêmes, je vais quand même avoir un problème de langue au début. Je ne serais pas opérationnel avant six mois c’est sur.
Voici une partie des questions. Il y en a d’autres plus logistique, mais finalement ce sont celles ci qui m’ont fait douter de tout ce que j’entreprenais.
Mais bon sang ! Je n’allais quand même pas renoncer à mon rêve. Je me cherche des excuses, c’est sur !
Bon, passons au « bon compromis » …