Je me retrouve à me questionner sur ma vie, sur mon futur, sur tout.. Je me retrouve seule, à avoir ce genre de sentiment, à me dire que personne ne me comprends .. Et finalement, pourquoi je n’écrirais pas tout ça ? Si ça pouvait en aider d’autres et à échanger et comprendre ce sentiment.

2000 – 2007 

La plus belle période de ma vie. Celle de l’insouciance, de l’enfance. Je vais parcourir l’âge de 5 à 12 ans sur ces années. Celles qui représentent la construction, qui me forment un premier caractère, une manière de penser, d’appréhender la vie. 

Durant ces 7 années, j’ai donc vécu à l’étranger, au Luxembourg. J’y ai découvert une nouvelle culture, eu des amis de nationalités différentes, appris 2 nouvelles langues. Un endroit où je me suis sentie bien, apaisée. 

En 2007, je me suis retrouvée brutalement arrachée à cet environnement si confortable. A mon cocon. Moi, je ne l’ai jamais voulu, mais j’ai du revenir en France. Dès mon arrivée sur le territoire, tout me paraissait terne, puant, sale. Mon cerveau qui avait imprimé que des belles images en couleurs du Luxembourg ne voyait plus qu’en noir et blanc ici en France. J’ai détesté revenir, j’ai détesté y grandir durant le reste de mon enfance et mon adolescence. 

L’année suivant notre arrivée en France, j’ai eu une idée en tête. « De toute façon, je ne resterai pas ici ! Je vais partir ! » – A cette époque, j’avais déjà évoqué le projet de Berlin. Je n’ai jamais mis un pied dans cette ville mais je savais déjà que c’était LA que je voulais aller. Le Luxembourg reste « ma maison ». Ce pays que j’aime tant m’a tellement appris sur les autres cultures, et celle de l’Allemagne m’a toujours paru idéal. Idéal pour moi. C’est ce que je ressens. C’est à travers leur façon de vivre que je me sens le plus en harmonie.

► Suite