L’herbe est toujours plus verte ailleurs à ce qu’il parait. 

Et bien, s’ouvrir au monde et s’immerger dans une nouvelle culture permet de constater que chaque culture a ses avantages et ses inconvénients. Il n’existe pas d’idéal, seulement celui que l’on veut bien se construire. Et celui que l’on s’autorise à apprécier. 

J’ai détaillé chaque point qui me paraissait marquant et important depuis que je suis sur Berlin; 

  • Les transports 

Rien à dire. Franchement, je revis. C’est propre, c’est fluide, pas surchargé et la ville est très bien desservie. 

Nous avons bénéficié du ticket à 9€ durant trois mois et c’était super. Je n’ai jamais vu d’agression ou de problèmes dans les transports. Je m’y sens plutôt bien à n’importe quelle heure de la journée. J’ai l’impression que les pickpockets n’existent pas ici, ou alors ils sont bien cachés. 

Les transports en commun sont une bonne surprise. 

  • L’environnement

Avec mon ami, on adore faire de grandes balades. Etre sur Berlin nous permet de nous re oxygéner à fond. On adore ce point la. On a tous les deux acheter notre vélo et on part faire de belles balades à vélo à travers la foret, les lacs, la ville. Tant d’environnements sur une seule et meme ville, c’est le luxe.

La verdure nous manquait beaucoup sur Paris, et ici on respire le grand air pure. On peut se sentir un peu perdu dans tout ce grand espace mais lorsque l’on rentre chez soit, on se sent apaisé et ressourcé. 

  • Les relations

L’allemand de base ne me semble pas faire d’effort dans ses relations sociales. On rentre dans une boutique, c’est limite si on dérange d’y être rentré. Il ne nous renseigne pas, et n’a pas l’air d’être dans sa meilleure forme. 

Je trouve que globalement, lorsque nous avons à faire à la population étrangère (comme nous), et bien ça se passe plutôt bien. Les gens sont souriants et heureux de nous accueillir. C’est comme si, de se retrouver entre étrangers, venus d’horizons différents, on partageait à peu près le même quotidien et parcours d’intégration. On se trouve un point commun. Et ça aide. 

Par contre, se retrouver face un pur allemand est tout de suite compliqué. Moins de sourire, pas de bonjour. Je me suis retrouvée portière plusieurs fois pour laisser entrer les gens derrière moi, sans jamais recevoir un merci ou ne serait-ce qu’un regard. 

Je me suis fait enguirlander par une vieille dame car elle trouvait que je gênais sur le trottoir. 

Le syndic qui s’occupe de notre immeuble ne nous informe pas lorsque quelqu’un doit passer dans l’appartement faire des verifications. Il y a un manque de communication. 

Bref, on pourrait se dire que l’on retrouve les mêmes en France, non ? Et bien, tout à fait. C’est bien pour ça que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. 

J’essaye donc de passer outre ça et de me dire que c’est leur façon d’être. Ils ne me détestent pas moi personnellement. Je continue mon petit bonhomme de chemin. Mais en retenant bien que je ne serais jamais complètement intégrée ici. Tant pis pour ça.

  • La barrière de la langue 

Venir en se disant que l’anglais suffira est clairement un mythe. Bien-sûr que pour le basique de tous les jours, un allemand de base suffira. Mais lorsqu’il s’agit d’un rdv medical, d’un point avec les ouvriers du chantier de l’immeuble ou bien simplement ses collègues de bureau, savoir parler la langue de Goethe devient une nécessité. 

J’étais clairement venue pour ça et c’est vraiment super d’être entouré de natifs pour apprendre et progresser à pas de géants. En général, un allemand essayera de switcher en anglais pour vous faciliter la vie. Essayer et préserver à répondre en allemand. Montrez que vous voulez apprendre et que vous êtes plein de bonnes volontés. 

J’en ai beaucoup à redire sur le quotidien mais indéniablement, ma plus belle récompense est lorsque mes collègues allemands me félicitent et encouragent mon intégration. Donc, merci à eux.

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