Bon, je souhaitais ouvrir un article sur « mon problème » car je culpabilise terriblement. Durant ces 10 derniers mois, je suis passée par de très nombreuses phases dans mon installation sur Berlin. 

Il y a d’abord eu la partie excitante, la découverte de ce nouvel environnement, la vie, les gens. Il y a eu la partie platonique, où je m’essouffle un peu et je perds en énergie suite à tout ce que j’avais donné durant 6 mois. 

Et puis il y a une phase, dans laquelle je suis, depuis quelques mois et dont je ne m’attendais ABSOLUMENT PAS ; La découverte de moi même ; l’éternel insatisfaite

Je n’arrive pas à me contenter de ce que j’ai et apprécier ce que je vis. En tout cas pas à fond. Je pense toujours à ; et ensuite? 

En fait, ce qu’on m’avait raconté sur le fait de ne retenir que le positif une fois partie est vrai. Je n’en pouvais plus de la foule, des odeurs, de l’étouffement de Paris. Des bruits des voisins, les appartements trop sombre. Et aujourd’hui, mon cerveau a gommé tout ça et j’ai l’impression que d’être sur Paris est géniale, qu’il y a tout à disposition, que je retrouverais mes petits commerces et que je ne retrouverais plus un si bel appartement comme j’avais. C’est normal de penser ça ? Sérieusement, après avoir fait ch*** tout le monde avec mon départ. 

Du coup, mon problème est que je ne sais pas comment me sortir de cette phase. 

Car à cela s’ajoute que l’installation reste compliquée. L’intégration n’est pas simple, je ne suis pas la nana la plus sociable du monde et m’intégrer dans un groupe me semble insurmontable.

La réputation de l’allemand froid est vraie. Sauf qu’à vivre au quotidien c’est épuisant. Ce qui m’amène à la suite de l’article.